texte de la cité du soleil
Le temps passe, et il fait tourner la roue de la vie comme l'eau celles des moulins.
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants.
Extrait du livre "Le château de ma mère" de Marcel Pagnol
La Cité a perdu son Soleil, une tempête, un ouragan de malheur a balayé nos vies.
Tu étais et tu resteras dans nos vies, comme une belle personne, pleine de vitalité et de peps, souriante, pétillante.
La ponctualité n’était pas ta valeur principale (« je suis à la bourre… », disais-tu !), mais tant d’autres valeurs t’animaient.
L’amour
avec un grand A, ta capacité à écouter, le besoin de faire plaisir, ta
générosité, ton sens de la famille, ta gentillesse permanente, le petit
coucou pour tout le monde, un signe de la main, une grimasse, un bisou.
Lors des concerts, que tu affectionnais tant, (en particulier
ceux de Jean-Louis Aubert), tu savais montrer un caractère fort et
volontaire pour protéger tes amies.
La fête avec tes amis,
voilà encore une grande qualité que celle de savoir unir, réunir et
rassembler les gens. Tu avais des relations différentes avec chacun de
nous et finalement nous nous ressemblons tant.
Tu aimais danser, surtout des danses orientales, preuve d’une belle tolérance et d’un certain attrait pour l’exotisme.
On
a tous en nous des petits et des grands moments, des anecdotes, des
discussions, des parties de cartes, des ballades, des repas… tout ce
qui construit l’Amitié
Volontaire pour te relever en
permanence des gifles de la vie, ton autodérision sur ta santé en fait
foi, même si tu disais être fainéante parce que tu aimais faire la
sacro-sainte sieste, nous savions tous que tu avais besoin de cela pour
recharger tes batteries et pouvoir redonner de l’AMOUR.
Tu étais
une maman exemplaire, une maman extraordinaire, une maman hors normes,
une maman complète, pour Kenza et Lina. Une énergie incroyable pour
amener le meilleur à tes filles et leur permettre d’être heureuses.
Nous nous engageons solennellement à les accompagner et à les soutenir dans cette nouvelle existence.
Tout
le monde se plait à dire que tu lui a fait la vie dure, mais tu
l’aimais et tu le respectais profondément, nous pensons à Cédric, qui
t’a soutenu jusqu’au bout dans toutes ses étapes difficiles, sans
jamais fléchir, sans jamais avoir de doutes sur l’amour qui vous
unissait, nous nous engageons aussi à l’aider, à le soutenir, tu
voulais le bonheur pour lui, il l’aura…
« Tu penses que… »,
encore l’une des phrase, que la « pitchounette belle poupette », se
plaisait à dire, elle demandait conseil et savait écouter et respecter
nos idées.
Tu es une source inépuisable, tant de sentiments nous animent, il y a tant à dire
Sandrine
tu restes parmi nous, nous portons chacun au fond de nous, ce bout de
TOI, cette lumière qui brillera toujours dans nos cœurs, Sandrine, tu
nous as quitté et tu nous manques….nous t’aimons et nous t’aimerons
toujours.
Repose en paix.